Anga est né dans la cuisine étudiante d'Alexandre.
C’était incompréhensible pour un designer comme Alexandre de voir autant de matière non valorisée, jetée, simplement parce que considérée comme «déchet ».
C’est au cours de sa formation en design qu’il a commencé à récolter ces différents « matériaux » dans le but de leur donner une seconde vie.
L'un d'eux l'a particulièrement attiré : le PEBD, plastique aujourd'hui très mal recyclé et volatil, utilisé notamment pour les films fins et étirables, les sacs plastiques... C'est aujourd'hui notre unique matière première.
Avec les moyens du bord, c'est-à-dire ses ustensiles de cuisine (four, plaques de cuisson, ou encore... bouilloire ! ), Alexandre a petit à petit essayé différentes techniques de fonte de ce matériau et découvert ses propriétés variées. Hermétique, facile à mouler, à assembler...
Attention, ces tests ne sont pas à reproduire chez vous !
Valentine, de son côté, cherchait à inciter les étudiants de son école de commerce à limiter l’utilisation de déchets plastiques à usage unique.
Lorsqu’un copain de classe vient lui parler d’Alexandre lors d’un cours d’entrepreneuriat, elle se dit qu’il a l’air intéressant, mais surtout complètement fou !
Un café, et quelques messages plus tard, Valentine le rejoint peu à peu dans l’aventure. D’abord à côté de ses cours, pour s’amuser, et puis finalement à plein temps, comme associée pour le développement commercial.
C’est lors du vernissage d’un ami sculpteur que nous avons l’occasion de montrer pour la première fois un produit : une table complètement construite par Alexandre - encore une fois avec les moyens du bord - c’est-à-dire un bout de garage à Saint-Denis, un four de cuisine, et beaucoup de volonté… qu’importe, le résultat est là et les retours sont unanimes : on sent que c’est le bon moment pour se lancer. Le marché est prêt à s’ouvrir à de nouveaux matériaux : esthétiques, techniques et surtout éco-conçus. Et nous, prêts à relever le défi !
Depuis, le processus de production, les moyens et les projets réalisés ont bien évolués, mais notre vocation est toujours la même : révéler la valeur esthétique, économique et technique de ce qui était initialement délaissé et encombrant.